En 2050 les mobilités durables seront-elles réellement inclusives ?
Ce podcast propose d'interroger les mobilités de demain et leur caractère inclusif : une mobilité écologiquement responsable et socialement juste est-elle possible ?
Avec Ryadh Sallem, ambassadeur Paris 2024, multi-champion handisport, militant associatif et acteur de l’inclusion dans la cité, mais aussi Francis Demoz, Délégué Général du laboratoire pour les mobilités inclusives, Charlotte Tollis, chargée de mission à la fondation Macif, et Wilfrid Perdu chargé de Prévention Macif.
Contextes et expression des besoins
Le droit des adolescents et des jeunes à une vie épanouie
Les adolescents et les jeunes adultes sont particulièrement exposés aux risques sociaux, notamment en période de crise sanitaire et économique : décrochage scolaire, désœuvrement, orientation subie, pauvreté étudiante, insertion professionnelle précaire, etc. Ces difficultés, vécues par un nombre significatif d’adolescents et de jeunes adultes, sont perçues et appréhendées par toutes les familles.
Le Tiers Lieu favorise l'émergence d'une démocratie plus contributive
Une interview de Pascal Desfarges, directeur de l’Agence Retiss et co-fondateur du tiers lieux Aux fils conducteurs à Rouen. Il évoque Mille lieux, une exploration de l'impact des tiers lieux sur les territoires.
Un Tiers Lieu est un outil de transformation douce des territoires, qui produit des communs et réinvente l’idée de la participation citoyenne.
Contextes et expressions de besoins des collectivités
L'urbanisme transitoire : aménager autrement
Les projets d’urbanisme transitoire se développent depuis le début des années 2010 de façon plus institutionnelle, encadrée et visible qu’auparavant, en particulier au coeur de la région Île-de-France où le foncier coûte cher.
Que signifie cette fabrique urbaine renouvelée, entre optimisation donc systématique et projets participatifs ?
Une note rédigée par l'Institut d'aménagement et d'urbanisme pose des éléments de réponse à cette question.
Espaces publics : reconquérir les délaissés
Le Covid-19 a permis aux urbanistes de vérifier certaines de leurs théories. Comme l’importance d’investir et de valoriser tous les espaces publics, y compris les minuscules, les bancals, les plein Nord… Bref, les « sans potentiel particulier », du moins à première vue. Car ce fameux virus a paré tous les espaces publics d’une seule et même vertu égalitariste : celle d’exister. Pour se dégourdir les jambes, organiser un concours de corde à sauter avec son enfant, prendre le soleil quelques minutes… pendant et après le confinement, chaque bout de trottoir de nos villes a pris de la valeur.
Les délaissés urbains : supports d'une participation citoyenne constitutive de nouveaux territoires ? Le cas des jardins partagés de l'est parisien
La ville est composée d'espaces bâtis, d'espaces verts, de cours d'eau et de friches que l'on appelle le délaissé urbain. Cet espace autrefois marginalisé est désormais envisagé comme un support de participation des citoyens à la production de territoires urbains. Un tiers des jardins partagés, apparus à Paris à la fin des années 1990, a été installé sur des délaissés constituant une valorisation majeure de ces espaces en creux. Gérés par les habitants, regroupés en association, ils sont encadrés par la Municipalité dans le cadre du Programme Main Verte.
Les chartes de la participation, ça sert à quoi ?
Depuis plusieurs années, fleurissent des chartes qui posent la question du dialogue entre élu.e.s, technicien.ne.s et citoyen.ne.s. Elles proposent des principes et des règles concernant la démocratie locale. Ces chartes sont diverses dans leurs formes, leurs modalités de rédaction, leurs dispositifs de suivi et d’accompagnement. Quels sont leurs objectifs ? Comment sont-elles élaborées et mises en œuvre ? Sont-elles utiles au renforcement d’une culture locale de la participation ?