L’âge de l’engagement (épisode 2/3), France Culture, série « Jeunesse : la fin des illusions », 27 janvier 2021.
Invité-es : Patricia Loncle, sociologue, professeure de sociologie à l’École de hautes études en santé publique (EHESP) et Geoffrey Pleyers, sociologue, chercheur au Fonds de la recherche scientifique (en Belgique) et au Collège d’Études mondiales à Paris. Il est vice-président de l’Association internationale de sociologie.
Alteractivisme : comprendre l’engagement des jeunes, Geoffrey Pleyers et Brieg Capitaine, Agora débats/jeunesses, 2016/2 (N° 73), pages 49 à 59
Pour comprendre l’engagement des jeunes, il faut d’abord le penser au niveau local, dans leurs vies de tous les jours, dans les établissements et structures qu’ils fréquentent (villes, quartiers, campus, quotidien). Cet engagement est le résultat de la construction de soi et il souhaite dépasser les clivages de la séparation entre la vie privée et l’engagement public ainsi que celui du monde virtuel sur internet et le “vrai” monde, dans lequel se joue la politique et l'exercice de la citoyenneté.
Engagement et relation à soi chez les jeunes alteractivistes, Geoffrey Pleyers, Agora débats/jeunesses 2016/1 (N° 72), pages 107 à 122
Les jeunes ne sont pas des citoyens en devenir, ils sont déjà des acteurs importants de la société et de la démocratie. De nombreux jeunes sensibles aux enjeux globaux mais développant leurs initiatives au niveau local s’engagent dans une certaine culture militante, distante des acteurs plus institutionnels : l’«alteractivisme ».
Climat (marches, grèves), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la Participation, DicoPart (2ème édition), L.Knops et M.Gaborit, (2022)
La non-mixité choisie racontée par celles qui la pratiquent
Les réunions non mixtes suscitent souvent incompréhension et rejet. Mais selon les minorités concernées, elles garantissent une liberté de parole dans un espace sécurisant. Cet article revient sur la polémique de la non-mixité récemment survenue concernant les réunions non-mixtes de l’Unef, pour y apporter un éclairage historique et sociologique.
La créativité sous influence du genre
La littérature en créativité prône l’impact positif de la diversité au sein du groupe créatif mais s’intéresse peu à la place de la diversité de genre et à son impact sur la qualité de la créativité du groupe. Cet article questionne l’impact de la composition du groupe en termes de genre sur la performance créative et sur le jugement que l’organisation peut avoir de la créativité des groupes. Il examine aussi l’effet du genre des évaluateurs sur l’évaluation des idées.
Genre et discours participatif dans les villes françaises
Dans son étude, Christophe Prémat s’intéresse à la question de savoir s’il existe une manière spécifique des femmes françaises maires à communiquer sur la démocratie participative en les comparant aux pratiques de leurs homologues masculins. En effet, la démocratie participative, présentée comme méthode innovante en France, permet à un certain nombre d’élus de renouveler leur image.