Professionnalisation des praticiens de la participation citoyenne
Accéder à l'article Voir le siteDans cette notice, les autrices reviennent sur l’histoire de la professionnalisation de la participation citoyenne et dégagent trois étapes : les années 60 et 70 marquées par une revendication d’association dans le cadre de luttes urbaines ou écologiques, dans les années 80 marquées par la politique de la Ville et la décentralisation et enfin les années 90-2000 qui voient augmenter le nombre de dispositifs participatifs déployés en France. On parle alors d’accumulation, “d’inflation” de dispositifs. Si la qualité procédurale s’est donc bien accrue, ancrée dans des outils, des méthodes, des formations qui ont été construits et promus au cours des années, les autrices identifient la diminution de la charge politique de ces dispositifs au profit de la création d’une nouvelle modalité de l’action publique, mais aussi une surenchère procédurale expliquée par la nécessité pour les professionnels de se démarquer sur ce qui est devenu un marché, pour conclure sur l’absence d’effet transformatif profond au regard des pratiques de l’administration locale.