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- Profil Acteur #255
Effectifs
Description des services
Description de nos services
- Élaboration d'un programme ou d'un projet en mode collaboratif: diagnostic partagé, prospective, programmation collaborative, projet... (ex.: projet urbain / ANRU, aménagements d'espaces publics ou à usages publics...)
- Implication des habitant.e.s dans l'élaboration d'une stratégie (ex.: stratégie de développement, stratégie de préservation - patrimoine, paysage...)
- Implication des habitant.e.s dans l'élaboration d'une politique publique (ex.: gestion urbaine, concertation...)
Notre focale, en tant que sociologues, est de se saisir des instances d'implication des habitant.e.s / acteur.trices pour créer de la discussion, des échanges, qui constitue de la matière première, "des données d'entrées", que nous analysons - notamment selon un prisme "réduction des inégalités" - avant de le réinjecter dans le débat public pour poursuivre l'élaboration collective / collaborative engagée.
Domaines d’intervention
Outils
Nature des interventions
Périmètre d'action
Qui sommes-nous ?
L'Adéus, ça veut dire « L'Agence D’Études Urbaines & Sociales ». Pas parce que nous faisons des études urbaines et des études sociales, non ! Parce que nous faisons des études « urbaines & sociales », les deux ensemble. Ou peut-être devrions-nous dire « territoriales et sociales » puisque à l'heure de « l'égalité des territoire », nous allons un peu partout, là où on nous demande... à la ville et à la campagne ! À moins que vous n'entendiez « urbaine » dans son sens second : ''qui fait preuve de savoir vivre, de politesse, d'urbanité''... et ça, à l'Agence, on sait faire, aussi...
Donc, l'Adéus, c'est quoi ? C'est une agence qui propose des diagnostics, des études, des conseils, une assistance à maîtrise d'ouvrage, des évaluations, en intégrant de manière systématique les enjeux d'implication des habitant.e.s (participation, co-construction, ...) aux missions qui nous sont confiées, par des méthodologies adaptées, et ce dans quelques domaines de prédilection :
- le premier, c'est tout ce qui peut concourir à améliorer la situation des habitant.e.s des quartiers dits « populaires », qu'il s'agisse des ''grands ensembles d'habitat social'' ou de centres-anciens dégradés. Améliorer les conditions de vie (éducation, emploi, mobilités, santé publique...), le cadre de vie, la qualité de vie, le bien vivre ensemble... Et là, c'est plutôt l'affaire de la Politique de la Ville (vous savez, les Contrats de Ville, qui sont devenus des CUCS avant de redevenir des Contrats de Ville, mais d'agglo, cette fois...), de la Rénovation Urbaine, de la Gestion Urbaine de Proximité, de la mobilisation et de l'implication des habitant·es... Sur ces sujets, l'Adéus est notamment expert auprès de l’ANCT et de l'ANRU (PACO, missions Point d'étapes).
- le second, on pourrait dire que c'est pour tout ce qui peut contribuer à renforcer ou adapter l'offre en logements. Selon qui on est, d'où on vient, combien on gagne, combien on est dans la famille, nous n'avons pas les mêmes besoins, pas les mêmes opportunités. Que l'on soit étudiant·e ou ''français·e itinérant·e'' (si si, vous connaissez, les « gens du voyage »), personne âgée ou famille nombreuse, on nécessite des réponses adaptées. Et nous, on peut être là pour essayer d'aider à définir et programmer les réponses adaptées.
- le troisième domaine, nous pourrions dire que c'est celui de l'égalité. Et oui, selon où on est né, d'où l'on vient, la couleur de sa peau, de son genre, ou simplement son adresse, nous n'avons pas tous exactement les mêmes chances, les mêmes opportunités, les mêmes choix. On parle alors de Lutte contre les Discriminations, d'intégration, d'inclusion... Et nous, à l'Agence, on essaye d'accompagner ceux qui le veulent pour changer leurs pratiques, pour mieux comprendre, et peut-être rendre le système un peu plus équitable.
- Le quatrième domaine, transversal au 3 autres, mais sur lequel nous intervenons parfois de manière spécifique, c'est celui de l'implication des parties-prenantes, de la co-construction, de la prise en compte des usages. Il s'agit ici pour nous d'intervenir aux différentes échelles : l'échelle politique, l'échelle institutionnelle et l'échelle citoyenne. Pour faire sens, les projets doivent être construits sur des logiques ascendantes, partagés entre les décideurs, les technicien·nes qui les mettent en œuvre, et les citoyen·nes qui les vivent au quotidien. Aujourd'hui, il paraît qu'on appelle ça le « design de politiques publiques »... ;-)
- enfin, vu que nous sommes curieux, nous essayons de travailler aussi sur pleins d'autres choses, en fonction des demandes, des opportunités, des appels d'offres qui sortent, et, pourquoi pas de nos envies.
Dans ces différents domaines, et malgré un éclectisme revendiqué, nous essayons d'avoir quelques fondamentaux :
- C'est par exemple celui d'avoir « les pieds sur terre ». Vu que nous sommes un peu sociologues, on aime bien être sur le terrain, rencontrer les « vrais gens », prendre le temps de discuter avec eux. Et c'est pareil avec nos commanditaires, nos client·es. On ne travaille jamais mieux que dans une relation de confiance et de franchise, tout en restant indépendant : on dit ce que l'on pense, et après on échange !
- C'est aussi la volonté d'associer les acteur·rices à nos travaux : les habitants d'un quartier, les bénéficiaires d'un dispositif sont les mieux placés pour en parler. Voire même pour intégrer sa gouvernance, ou son pilotage. Ce qui peut nécessiter de les accompagner, de les former, de les mettre en situation.
- C'est également l'impératif de garder une approche transversale, un peu selon les principes du développement durable : articuler à la question sociale les questions économiques et environnementales, et ce, jusque dans nos propres pratiques !
Mais nos fondamentaux, c'est aussi - et d'abord - essayer de se faire plaisir dans les travaux que nous menons, de toujours se questionner, s'interroger, accepter de poser la question du sens de ce que l'on fait, du « pourquoi » on le fait, avant de se demander « comment »...